Daishizen

Le projet Daishizen est né d’un rêve issu de notre rencontre et de notre union. Celui d’avoir un espace, notre espace, où nous pourrions développer et partager des pratiques et des techniques qui nous tiennent à cœur, qui font partie de notre quotidien, de notre manière de vivre et qui sont autant de voies qui permettent d’ouvrir le cœur en chacun de nous.

L’idée était de pouvoir vivre en faisant ce que nous aimons. Une idée folle a priori, et en même temps plutôt courageuse. Une idée finalement on ne peut plus juste puisqu’elle nous permet de vivre heureux en accord avec nous-mêmes et avec la nature dont nous faisons partie.

Petit à petit, et avec de plus en plus de force et de sens pour nous, l’idée de service est venue compléter un tableau déjà bien rempli: nous mettre au service de ces voies qui nous avaient en quelque sorte rendues notre âme, fait de nous des êtres pleins, et les partager avec le plus grand nombre de gens possibles.

Fécondé au Japon, né au Chili, le projet Daishizen a connu un nouvel envol lors de son récent voyage au Mexique, avant de venir se poser pour un certain temps en France, terre natale de Julie.

Shodo Daishizen
Inipi

Les fondateurs de Daishizen

Manuel Aldunate profile picture

Manuel Aldunate

Sensei du Dojo Daishizen.

Né au Chili, il est arrivé en France avec sa compagne française, Julie, et leurs trois enfants en mai 2018 pour s’y installer.

Petit-fils d’un grand nom du rugby chilien, il s’initie lui-même à ce sport dès l’âge de quatre ans. Son talent l’amène à faire partie de la sélection nationale, avec laquelle il participera à deux coupes du monde, en France puis en Italie, et à une coupe sud-américaine, au Chili. En 1998, il décide de laisser petit à petit cette première grande passion. Il continue alors à jouer au rugby, mais de façon moins intensive et moins professionnelle.

Après avoir beaucoup travaillé l’aspect physique grâce au rugby, il cherche désormais une discipline qui lui permettra de développer son côté spirituel. C’est ainsi qu’il commence, en 1999, la pratique de l’Aïkido, sous l’enseignement de Manuel Díaz. C’est à travers l’approche Kenkyukai proposée par Takeda Shihan, que commencent à suivre Manuel Díaz et ses élèves en 2006, que Coto développe un Aïkido dont l’accent est mis sur la sensibilité et le travail énergétique. En 2008, après neuf ans de pratique soutenue, il reçoit directement de Takeda Shihan le grade de 1er dan, à Matsuyama au Japon. Il est actuellement 3ème dan. En 2007, il intègre l’équipe enseignante de Hakusan Dojo. Parallèlement, il anime différents ateliers d’Aïkido en entreprises et dans des écoles. Il participe par ailleurs à de nombreux séminaires d’Aïkido dans différents pays, notamment au Chili, au Japon, en Argentine et en Uruguay, mais aussi en France et en Italie, et entretient des relations étroites avec des enseignants basés à l’étranger: Canada, Japon, Australie, Espagne, France. En 2011, il crée avec sa compagne le Dojo Daishizen, un espace de pratique et de recherche de l’Aïkido dans le style Kenkyukai. En tant que Sensei de ce Dojo, il est alors amené à enseigner dans le cadre de séminaires d’Aïkido organisés au Chili.

En 2009, il s’initie à la méditation bouddhiste tibétaine Shambhala. Il sent, en effet, que la pratique de la méditation est un complément parfait à celle d’un art martial comme l’Aïkido. En 2018, alors qu’il vient d’arriver en France, il découvre un espace de méditation zen, qui lui permet de maintenir et d’approfondir sa pratique de la méditation.

En 2016, alors qu’il vient de prendre une grande décision, celle de quitter son travail en agence de publicité pour se consacrer à ce qu’il aime, l’enseignement de l’Aïkido et la création de bijoux, il rencontre l’Abuelo Raúl Gutiérrez, homme-médecine mexicain porteur de la sagesse des Indiens Lakotas, avec lequel il réalise une première quête de vision, puis une seconde, un an plus tard.

En effet, il se rend compte que le message des Indiens Lakotas est le même que celui du fondateur de l’Aïkido: une invitation à revenir aux origines, à l’essentiel des choses, au contact avec la nature dont l’homme fait partie. Il comprend que toutes les médecines, ou les voies, sont unies et disent la même chose. Ils décide alors de suivre les enseignements de l’Abuelo qui, face à cet enthousiasme et cette connexion avec la médecine Lakota, lui transmet rapidement le pouvoir du feu et celui de l’eau, lui permettant ainsi de conduire ses propres Temazcal ou hutte de sudation. Manuel est avec sa compagne aujourd’hui gardien des enseignements de l’Abuelo en France.

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Julie Montes

Née en France, elle s’engage en 2005, à la fin de ses études d’Economie Internationale, dans une mission de solidarité internationale au Chili, réalisant ainsi un double rêve: celui de vivre en Amérique latine et celui de mettre ses connaissances au profit d’une cause sociale, humanitaire. Elle passera treize années au Chili, son pays de cœur comme elle le nomme, jusqu’à ce qu’elle décide de revenir en France avec sa famille franco-chilienne en mai 2018.

En 2007, à la recherche d’une activité sportive et sur les conseils d’un ami, elle commence la pratique de l’Aïkido avec Manuel Díaz, Sensei de Hakusan Dojo, qui sera son professeur pendant onze ans. Elle se reconnecte alors avec une partie jusqu’ici réprimée d’elle-même, une partie sensible, spirituelle, et un nouveau monde s’ouvre à elle. Elle comprend l’importance de l’intégration corps / cœur / esprit pour atteindre le bien-être. La pratique de l’Aïkido lui révèle bientôt une nouvelle passion, celle du travail corporel et énergétique. En 2008, après un voyage au Japon qui la touche profondément, elle décide de quitter le monde de la coopération et de la solidarité internationale pour se consacrer au travail du corps et des énergies. Pendant quatre ans, elle pratique l’Aïkido presque tous les jours, participe à de nombreux séminaires tenus par différents professeurs dans différents pays. En 2011, elle pose avec son compagnon Manuel, avec qui elle partage sa passion pour l’Aïkido, les fondements de l’espace Daishizen, en créant le Dojo Daishizen. Sa pratique constante et régulière se maintient dans le temps et en 2016, elle obtient le grade de 1er dan lors d’un séminaire au Pérou tenu par son professeur japonais, Takeda Shihan.

Rapidement, la pratique de la méditation s’impose comme un complément parfait et nécessaire à celle de l’Aïkido. C’est ainsi qu’elle commence en 2009 l’apprentissage de la méditation bouddhiste tibétaine Shambala. En 2011, elle découvre la méditation avec mantra, récité ou chanté, qu’elle pratiquera pendant de nombreuses années. À son retour en France en 2018, elle reprend le chemin de la méditation bouddhiste avec zazen, la méditation zen.

En 2009, parallèlement à l’Aïkido et à la méditation, et pour compléter ses connaissances du monde corporel et énergétique, elle entreprend des études de médecine traditionnelle chinoise avec un maître chinois, ancien moine bouddhiste, études qui dureront cinq ans. En 2010, toujours dans la même recherche, elle s’initie au yoga Iyengar et étudie la réflexologie plantaire.

En 2011, répondant à un souhait formulé deux années plus tôt d’apprendre la médecine chamanique, elle fait la connaissance d’une Machi, chamane Mapuche avec laquelle elle réalisera un travail à la fois personnel et professionnel qui durera plus de deux ans. En 2016, elle participe à son premier Temazcal avec l’Abuelo Raúl Gutiérrez, homme-médecine mexicain porteur de la tradition Lakota avec lequel elle apprendra et continue aujourd’hui à apprendre les différents rituels et techniques de la Voie Rouge, le chamanisme amérindien. Lors de sa venue en France en août 2018, l’Abuelo lui transmet le pouvoir de l’eau, l’invitant à inclure le Temazcal dans ses pratiques thérapeutiques. Julie est avec son compagnon aujourd’hui gardienne des enseignements de l’Abuelo en France.

Maman de trois enfants, passionnée de tout ce qui touche à la maternité, elle accompagne depuis 2014 les couples attendant un enfant pendant la grossesse, la naissance et les premiers mois de l’enfant. C’est pour mieux accompagner ces couples qu’elle décide de suivre, en 2015, la formation approuvée par DONA International « Doula d’accouchement », puis, en 2016, le cours Paramana Doula avec Michel Odent et Liliana Lammers.

Daishizen est aujourd’hui une association de loi 1901, dont la mission est :

  • D’accompagner dans leur épanouissement les personnes de tous âges, y compris les enfants, et de toutes provenances, en proposant des activités, des pratiques et des techniques, qui permettent la reconnexion de l’être à soi et à ses origines premières. Car, c’est à travers cette reconnexion, cette reconnaissance, cette retrouvaille avec soi-même, que l’homme peut atteindre une harmonie et un équilibre à la fois interne et dans sa relation à l’autre, au monde qui l’entoure.
  • D’encourager le travail corporel et énergétique, afin de libérer tout blocage existant au niveau physique, émotionnel, affectif, mental et spirituel. De cette libération découle le déploiement spontané de qualités et de potentialités jusqu’alors inexplorées par la personne, lui permettant ainsi de redonner une sens plus vrai et plus profond à sa vie.

 

  • De créer un espace de retraite et de rencontre entre personnes venues du monde entier pour échanger et partager pratiques et savoirs au profit de l’épanouissement de l’être dans sa globalité.

 

  • De tenter d’apporter une réponse créative aux grands défis que pose la crise actuelle de notre société compétitive, individualiste et rationaliste, tout en restant libre de tout attachement politique ou religieux. Dans cet objectif, offrir des espaces et des outils qui favorisent le développement intégral des personnes et des communautés auxquelles elles appartiennent, et guider l’évolution de la conscience et de la culture humaine vers des états de plus grande solidarité, responsabilité, créativité, liberté, joie et transcendance.